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Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

lundi 25 juillet 2016

extraits de 2 poèmes d'Olivia Elias Il est un pays et nos valises sont toujours prêtes

extraits

Il EST UN PAYS

Il est un pays
qui flotte dans l’espace
fait de nuages s’en allant en lambeaux
dont les hommes au grand courage
rapiècent nuit et jour la trame

Il est un pays
dont les Conquérants
venus de l’autre côté de la mer
ont bu toute l’eau
et qui s’obstine à naître
Il est un pays
dont les seuls les oiseaux
peuvent apercevoir
là-bas au loin
la mer....
NOS VALISES SONT TOUJOURS PRETES
Nous qui connaissons l’exil
nos valises sont toujours prêtes
partir partir
et ce n’est que dans notre village
que nous sommes enfin chez nous
De mémoire très ancienne
je connais cette terre
cette chaleur
cette moiteur
Je les ai senties dans le ventre de ma mère
et lorsque j’ai ouvert les yeux
pour la première fois
il y avait le bleu
de ses yeux
et tout autour le bleu profond
du ciel de Haïfa

Un bleu comme le bleu
du ciel de Beyrouth
d’avant le béton et la pollution
si bleu que je m’y plongeais
les soirs avant de m’endormir
dans la nuit blanche et glacée
de cette grande ville d’Amérique
que l’on nomme Montréal
et qui tourne le dos à son fleuve
pour mieux oublier l’exil....

Une poésie d'espérance



-A tous les poètes engagés partout dans le monde. 
Devant la spoliation de mon peuple,
Les agressions dévastatrices ,

La tragédie interminable,

Les crimes perpétrés ,

L’horreur absolue ,

Les droits bafoués quotidiennement,

Le silence infâme,

L’impuissance à arrêter l’arrogance de l’occupant,

Et l’injustice  navrante dans des territoires occupés mille fois,
Devant les larmes amères de nos mères endeuillées
Aux cœurs meurtris,

Les visages burinés par l’horreur,

Devant les rêves brisés,

La vie suspendue dans une prison

Et l’incertitude du lendemain.

Moi , libre par le cœur et par l’esprit,

Avec mon amour indéfectible  pour la justice,

Moi, guerrier de la liberté et de la fraternité,

Moi, qui ne veux être ni héros, ni victime,

Moi qui, avec endurance, veux seulement vivre digne 

Moi, le porte étendard de l’espérance,

Je n’ai que ma poésie.

Si le ciel trace ses chemins et plante des étoiles
Moi, j’ai choisi mon combat 

Qui fera sortir de sa torpeur le monde du silence!

J’ai choisi de m’exprimer en vers.

Chacune de mes lignes porte l’espérance!

J’exprime avec pudeur et sans haine le vécu d’un peuple,

Un cri légitime contre l’injustice.
Mes mots se perdent parfois dans les méandres de l’absurde.
Ils errent entre les chimères de la vie.
Ils plongent dans l’effroi et l’incertitude,
Mais ils échappent facilement aux fantômes de la nuit !
Ce sont des mots de lumière qui folâtrent et palpitent
Pour la joie, le rire et l’avenir.
Ma poésie est une poésie qui bouscule les âmes.
Ma plume est une plume lourde de la souffrance de mon peuple.
Je compose mes poèmes de Gaza ma prison.
Gaza est l’âme libre du poète.
Gaza est le sourire brûlant des innocents.
Gaza est l’étoile magique de l’espoir
Qui trouve dans la poésie l’échappatoire
Nécessaire à sa survie !
Avec cette inquiétude, étrangeté du printemps de notre vie
Et la fragilité du sourire de notre existence,
J’écris mes poèmes, car ,
C’est dans la poésie que respirent les belles âmes,
C’est dans l’espoir que se glisse leur grandeur.
Ma poésie cherche des solutions de paix et prône l’amour.
C’est une poésie de l’espoir inébranlable et serein,
Une poésie qui nourrit l’âme et fait vibrer le cœur !
Une poésie pour donner un message de quiétude
Qui montre que la vie jaillissante emporte le voile du deuil,
Une poésie qui dit qu’il y aura une fin victorieuse pour les opprimés,
Que le soleil de la paix brillera
Et que la lumière de la justice éclatera !
Mes mots écrits sans rancune et sans violence,
Avec leur force et leur profondeur,
Apaisent ma colère contre la  laideur.
J’ai  refusé le désespoir.
Ma plume est déchirée
Mais elle distille la vérité.
Je partage ma poésie  avec les braves solidaires tourmentés
Qui se battent pour nos droits
Eux, notre soutien face à ce désastre.
La poésie devient pour moi le creuset d’un feu inextinguible ,
Une façon de panser la blessure.
Je veux redonner parole à la justice
Car le bruit de l’injustice est insoutenable .
Ma poésie, avec son élan d’espoir si puissant, résiste !
Ma poésie, avec foi et abnégation , persiste !
Ma poésie aux couleurs pacifistes dénonce l’oppression!
Ma poésie rallume l’espoir au creux d’une aube rougissante!
Ils ne savent pas, les ennemis de la vie
Ils ne savent pas qu’ils peuvent enlever la vie,
Qu’ils peuvent brûler les corps,
Mais jamais, jamais, ils ne tairont les cris de ma plume.
Ma poésie est une poésie que personne ne t’enlèvera  ô ma Palestine!
Une poésie qui continue de cultiver cet espoir irréductible

(Ziad Medoukh)

Je suis palestinien, et j’ai un rêve





Je suis la dignité d’un peuple colonisé, opprimé, spolié, assassiné en silence, et j’ai un rêve
Je suis la terre volée, déchirée, vampirisée, et j’ai un rêve
Je suis la voix de la résistance et de la clairvoyance, et j’ai un rêve
Je suis la mémoire et les paroles vives de la Palestine, et j’ai un rêve
Je suis les droits inaliénables d’un peuple occupé, et j’ai un rêve
J’habite un peuple digne et débout, et j’ai un rêve
Je suis l’amour de la terre et la lutte pour la survie, et j’ai un rêve
Je suis le pouvoir des mots qui dépasse l’impossibilité d’agir, et j’ai un rêve
Je suis un palestinien qui sait braver son destin et j’ai un rêve
Je suis un palestinien qui hait la haine et j’ai un rêve
Je suis la douleur endurée dans la constance de l’espoir, et j’ai un rêve
Je suis la persévérance d’une population
Qui vit  un insoutenable pérenne et j’ai un rêve
Je suis la ténacité  d’un peuple phare,
Un peuple dont le monde libre se détourne et j’ai un rêve
Je suis la noblesse d’une cause de justice, et j’ai un rêve
Je suis le citoyen qui a subi toute une  histoire lourde et noire, et j’ai un rêve.
Je suis la justice qui ne pourra être étouffée indéfiniment, et j’ai un rêve.
Je suis l’humanité préservée dans l’adversité et le combat, et j’ai un rêve.
Avec force, énergie, foi, et grandeur d’âme, j’annonce  ce rêve.
Avec beauté, fierté et espérance, j’exprime ce rêve.
D’une parole brillante et respectueuse, je révèle ce rêve.
De ma terre tolérante de patience et de fraternité, je dis ce rêve.
Sur la colline des oliviers, je clame  ce rêve.
Sur les feuilles du printemps, avec le sang qui rougit nos visages, j’écris ce rêve.
Alors que le monde est en cage et muselé, sourd et muet, je dévoile mon rêve.
Avec les mots qui traduisent l’espoir et traversent les murs,
Avec ma poésie, cette arme de paix, je crie mon rêve.
Ma poésie affirme la primauté et l’universalité de l’humain
C’est une poésie d’une  force sans pareille
Elle se moque des frontières
Car ils ne peuvent  la bâillonner  et entretenir la résignation.
Oui, avec ma poésie, je raconte  ce rêve.
Même si la paix est inéluctable, je dis mon rêve
Même si l’ignoble est toujours au bout de l’injustice, je décris mon rêve
Même si l’actualité est brûlante, confuse et irrationnelle, j’exprime mon rêve
De ma prison à ciel ouvert, je parle de mon rêve
Avec des mots intenses magnifiés par les combats, voilà mon rêve.
Mon rêve est lucide et  transparent.
Mon rêve est bâti avec patience et humilité.
Mon rêve est l’ultime espoir face aux bourreaux.
Mon rêve renversera les montagnes et traversera le fleuve des années.
Mon rêve dénoncera la sordide et honteuse attitude de l’occupant.
Mon rêve dépassera le sentiment d’impuissance et d’absurdité.
Mon rêve pressent les premières fraîcheurs annonciatrices de notre liberté.
Mon rêve est plus humain que mes geôliers et leurs complices.
Mon rêve sort des ultimes larmes de notre cœur.
Mon rêve s’inscrit dans la pensée universelle.
Mon rêve luit comme une paume laborieuse.
Mon rêve remplit le cœur des opprimés d’une grande joie.
Mon rêve est beau comme l’odeur généreuse du café de nos mères
Et le thé vert, fleuri et délicieux de nos grand-mères.
Mon rêve se fait assassiner tous les jours, sans décence.
Mon rêve souffre pour parvenir à un droit, juste un droit.
Mon rêve est impossible à briser, à faire taire
Car c’est le rêve noble d’un enfant palestinien innocent.
Mon rêve pacifiste ensemence les cœurs.
Mon rêve résiste comme notre branche d’olivier, symbole de paix
Que l’occupant veut déraciner, étouffer et anéantir.  
Mon rêve maintient la flamme de la vie et ne cache pas ses espérances.
A ce rêve, coloré du drapeau palestinien,
Ma détermination donnera plus de résonance.
Je voudrai réaliser ce rêve
Malgré les fous et leurs taupes qui cherchent à le briser. 
Il est proclamé haut et fort
Malgré le vice israélien parvenu à son paroxysme
Et inspiré par un sentiment exacerbé de toute puissance,
Malgré cette arrogance à vouloir l’écraser.
Ce rêve est chanté par un poème qui ne sera jamais inachevé
Car une plume affûtée écrit ses mots.
Le rêve que je vous annonce les yeux embués s’approche 
Ce rêve qui résiste aux oppresseurs, le voici :
Ne pas devenir un cadavre,
Ne pas mourir dans une geôle israélienne,
Ce rêve est que ma terre soit cultivée par les mains et non par le sang,
Que ma Palestine soit  libérée du joug des oppresseurs de l’ombre,
Que l’espoir soit à son comble,
Que les lambeaux de la nuit enjoignent
De résister au courroux d’Israël,
Que la paix dans la justice règne,
Que nos jours soient toujours plus lumineux
Malgré les lendemains incertains,
Qu’on en finisse avec les décisions arbitraires, illégitimes et illégales de cet état d’apartheid,
Que les colonies, cauchemar de l’occupation, disparaissent,
Que  nos enfants prennent sans crainte le chemin de l’école,
Que les étoiles remplacent dans notre ciel
L’essaim des avions militaires,
Que les rayons du soleil fassent chatoyer  nos collines
Que le monde se réveille,
Que  les crimes  banalisés de l’occupant ne restent pas impunis,
Que le blocus immonde infligé à Gaza soit levé,
Que la violence au quotidien prenne fin,
Que s’effacent les larmes de nos mères,
Que cesse la douleur de mon peuple,
Que le mur de la honte disparaisse,
Que les grandes puissances cessent de cautionner l’impunité de cet état illégal,
Que soient bannis  des mots comme :
Occupation, guerre, colonisation et violence,
Que la douce colombe de paix, un rameau d’olivier palestinien dans le bec
Se pose doucement sur l’épaule de notre mère Palestine enfin libérée,
Que la lumière de la paix brille sur notre pays,
Que justice soit faite,
Que nos enfants grandissent dans la paix!
Alors, oui, je rêve d’écrire le poème de la victoire
Mais surtout je rêve 
De pouvoir témoigner de la vie et non  de la mort.

Ziad Medoukh

Histoire de la poésie palestinienne

En parcourant Internet afin de préparer cet article, je suis tombé sur de véritables perles et plutôt que de reprendre une nouvelle histoire de l'Histoire, j'ai préféré vous offrir à la lecture les liens aux sources desquelles je me suis enrichi.Je commencerai par vous proposer cet excellent article sur la poésie palestinienne qui avant 1918 et l'occupation de la région par les colonisateurs anglais et français ne se distinguait pas de la poésie arabe.
C'est donc à partir de 1918 et surtout 1936 qu'elle développa sa propre identité épousant les préoccupations du moment autour de la résistance culturelle et la lute nationale s'écartant d'une poésie orale à l'eau de rose. Je n'en dirai pas plus et je vous invite à déguster ce très bon article de Cécile Guivarch pour francopolis, octobre 2004: article1 



En lisant mon premier article de Cécile Guivarch, je découvris l'immense travail d'un grand poète et écrivain marocain Abdellatif Laâbi  qui contribuera à faire connaître de nombreux auteurs palestiniens non francophones dont il traduit les poèmes regroupés dans "La poésie palestinienne contemporaine", éditions Le Temps des Cerises.


Plongé dans l'Histoire de la poésie palestinienne, je ne m'arrêtai pas en si bon chemin. Je poursuivis ma lecture avec un très bel article de Tahar Ben Jelloun dans le Monde Diplomatique La poésie palestinienne entre la blessure et le rêve de la terre

Le voyage dans le monde poétique palestinien semble sans fin surtout si on se risque à effleurer le magnifique recueille  de Tahar Bekri Poésie de Palestine. 

Toutes ces nombreuses lectures sont une invitation à découvrir un peuple merveilleux et surtout un immense plaidoyer en faveur d'un peuple dont l'Histoire est parsemée de souffrances mais aussi d'espoirs.

Même la poésie israélienne s'est mise au service de cette souffrance qui hante les esprits des descendants des "Survivants". C'est ainsi que quelques écrivains à défaut de pouvoir peser ou s'imposer sur le terrain politique ont utilisé leur plume pour exprimer les souffrances palestiniennes telles qu'ils les percevaient.
Des voix d’Israël disent la souffrance palestinienne

 

 






samedi 23 juillet 2016

Palestine appelle le monde


Je suis la Palestine,en flammes mais non calcinée.
Je suis la Palestine,blessée mais non saignée.
Je suis la Palestine veuve mais non orpheline.
Je suis la Palestine fragilisée mais non en ruines.
Réveille toi ,ma Oumma ,sors de ton coma profond.
Comment peux tu nous laisserà un lâche abandon?
Main dans la main,unissons-nous, mes frères.
Libérons ce peuple, des griffes de son cerbère.
On nous a toujours dit que l’union fait la force.
Et la force des peuples est une véritable amorce.
Si nous faisons bloc contre ces super-puissances.
Aucun pouvoir,aucune armée ne nous fera offense.
Et par la volonté et le pouvoir des liens humains,
Palestine renaîtra de ses cendres et vaincra enfin.

(Guessoumi Hafida)

Ahmed le rescapé


J’accuse et je condamne,
ce monde passif sans âme.
Devant ces horreurs abjectes
que notre conscience rejette,
petit Ahmed,petit enfant mutilé,
pour quel crime,t’a t_on brûlé???
Ta cicatrice ne pourra guérir,
elle t’a appris comment haïr!!!!
Petit oiseau,tombé du doux nid,
tu ne peux pas avoir d’ennemis.
Une allumette craquée un soir,
  a basculé ton univers dans le noir 

(Guessoumi Hafida)

Le jeune prisonnier


Je suis très fatigué!
Je suis tellement fatigué;
Et j’ai beaucoup pleuré depuis ma détention,
Car le chemin est long, jusqu’à notre maison.
Mon Dieu,exaucez_moi,je ne veux plus souffrir!
Je suis encore si jeune , je ne veux pas mourir!
Faites, je vous prie, que je revoie mes parents.
Caresser le doux visage de ma chère maman,
Entendre le rire grave,de mon courageux père;
Et dormir, tendrement, au milieu de mes frères!
Je voudrais tellement, aller où bon me semble,
Courir les pieds nus sur les belles plages dorées,
Faire une douce sieste à l’ombre de nos oliviers,
Sans la peur au ventre, les genoux qui tremblent!
Je ne veut plus côtoyer, à la sortie de mon école,
ces soldats étrangers, bien armés jusqu’aux dents
qui fouillent corps et cartables et entre eux rigolent,
devant nos mines défaites et nos peurs d’enfants.
Elle est vraiment trop triste notre réalité quotidienne.
Notre candeur fut fugace face à l’horreur inhumaine.
Et nous voilà, petits combattants, et déjà trop murs,
Même si au tréfonds de nous, notre âme est si pure.
 
(Guessoumi Hafida)


Ahmed Manasrah, 14 ans








vendredi 22 juillet 2016

Petite fille aux yeux bleus: Que ferais_je pour toi?????


Petite fille aux yeux couleur lavande?
Un joli ruban,dans tes boucles blondes,
Un énorme câlin,pour dissiper ta peur,
Un doudou pelucheux,en forme de cœur!!
J’accrocherais , des étoiles dans le ciel****
Je dessinerais un beau sourire au soleil°°°
Pour te redonner la joie,et l’envie de vivre!!
J’écrirais des poèmes,et puis des livres,
Qui raconteraient votre longue histoire,
Faite de beaucoup de peine,et d’espoir!
Puissent leurs canons devenir de la cendre,
Et leurs armes,des fleurs,de l’herbe tendre,
Puisse le vent,balayer cette armée de Sion,
Pour que tu puisses,dans ton age enfantin,
Humer,et respirer,la liberté chaque matin
 (Guessoumi Hafida)


Palestiniennes,belles,et rebelles


Palestiniennes,je vous aime,
Parce-que vous êtes uniques,
Parce-que vous êtes si pudiques,
Dans votre pays,vous êtes reines
Votre beauté égale votre noblesse;
A vous seules,vous êtes une liesse;
Pour ce beau pays qui est le votre…..
La Palestine nation emblématique,
Terre de Salah_eddine l’héroïque,
Palestiniennes,on vous admire,
Que le meilleur ,soit votre avenir;
Et de la Paix, soyez les apôtres
 
(Guessoumi Hafida)


jeudi 21 juillet 2016

La Moisson de la liberté


Que vous vous appeliez Waleed Matadeur,
Ce beau jeune homme,ce grand frondeur!
Ou que vous vous nommiez Murad Amro,
Un peu gentleman,mais surtout guérillero!!
Enfants brûlés,ou jeunes filles exécutées,
Vieillards malmenés,ou femmes persécutées,
Qu’ils soient tombés au champs de bataille,
Ou qu’ils combattent face à ces canailles,
Qu’importe,ces héros d’un peuple vaillant,
Ont bien souffert,depuis fort longtemps,
Leur courage et leur patience légendaire,
Est un exemple ,pour l’humanité entière!!!!
Et ils resteront dans les annales de l’histoire,
Comme les bâtisseurs de l’imminente victoire!!!
(Guessoumi Hafida)