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Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

mardi 9 avril 2024

Best palestinian dakbe

 


Stories from our mothers

 https://www.cadfa.org/


Stories from our Mothers , قصص من امهاتنا , meetings of Palestinian and British women in both Palestine and Britain - by Camden Abudis Friendship Association + Dar Assadaqa


mercredi 27 mars 2024

Mahmoud

 

L’arbre du silence porte les fruits de la paix
- Proverbe arabe -
Voici l'Histoire vraie de Mahmoud, simple paysan du village de Jalud en Cisjordanie, dans les territoires Palestiniens occupés.
Une histoire comme beaucoup d'autres...
Pour ceux qui ne savent pas vraiment ce qu'il s'y passe, pour tous les autres aussi.


** MAHMOUD **
C’est l’histoire d’un simple paysan
Qui chaque jour se rendait à son champ
Mahmoud, à flanc de colline, marche doucement
D’un calme impassible, il est seul avec le vent
À l’horizon se dressent d’innombrables Oliviers
Qu’il cultive avec amour et ardeur
Des arbres centenaires, parfois millénaires
Sur cette terre qu’il aime tant car hérité de son grand-père
Mahmoud vit à Jalud en Cisjordanie
La terre est aride, mais le sol fertile
De jour comme de nuit, Mahmoud fabrique de l’huile
Un savoir-faire ancestrale issu d’une tradition familiale
C’est l’amour de la terre transmis par ses parents depuis petit
La colline comme la plaine n’avait plus aucun secret pour lui
C’est grâce à elle qu’il obtenait de maigres économies
Au fond d’une sacoche quelques shekels
Pour que ses enfants au village puissent fréquenter l’école
Apprendre à compter et à lire les Oliviers
Emblème national et symbole de paix
Dont parfois le rameau s’égare sur des chemins guerriers
Mahmoud ne savait rien faire d’autre
Que contempler ses arbres aux premières lueurs de l’aube
Mais Mahmoud est inquiet
Il pointe l’horizon du doigt, le regard anxieux, les sourcils plissés
Des dizaines d’habitations surplombent maintenant ses champs d’Oliviers
Depuis peu se sont installées des colonies Israéliennes
Alors il surveille les baraques des colons qui dominent la colline
Et culminent à quelques centaines de mètres au-dessus de la plaine
Mahmoud voit bien qu’elles se rapprochent de son domaine
Et que les colonies petit à petit s’accaparent des terres Palestiniennes
Motivés par la haine, il est fréquent que des colons
Viennent dans son champ l’agresser et abimer ses plantations
Lorsqu’ils ne sont pas coupés, les Oliviers sont déracinés
Mais le pire affront ce sont les colonies qui déversent leurs eaux usées
Mahmoud sait bien que leur but est la terreur
Pour que lui et sa famille décident de partir ailleurs
Et l’histoire se répète inlassablement
Histoire de colonisés et de colonisateurs
Une histoire décidée par d’autres en occident
Une Histoire qui n’avait rien à faire dans la vie d’un simple paysan…
Mahmoud n’a jamais cru aux accords d’Oslo
Qui ont divisé la Cisjordanie en plusieurs morceaux
La Zone A, la Zone B et bien sur la Zone C
Celle où malheureusement se trouve son champ d’Oliviers
Celle où il doit demander un permis la tête baissée
Pour construire ou simplement clôturer
Tout en sachant que celui-ci lui sera forcément refusé…
Chaque Mahmoud possède en lui une injustice
Chaque Palestinien a dans sa mémoire un exil de gravé
De la maison familiale, son grand-père autrefois fut expulsé
De son champ, son père un matin le vit rempli de bulldozers
Et les humiliations quotidiennes rendaient sombre le visage de sa mère
Mahmoud se souvient qu’à 8 ans, sur des chars il jetait des pierres
C’était ainsi qu’allait la vie en Cisjordanie occupée
Les rameaux d’Oliviers se brisaient sur la réalité
Entre des rêves de paix et des espoirs déchirés
Que restait-il à Mahmoud si ce n’était ses branches d’Oliviers ?
Mahmoud songeur reprend ses esprits
Aujourd’hui c’est l’Aïd, il ne va pas au champ
Il laisse les oiseaux dans les arbres leur siffler des chants
Avec toute sa famille, il célèbre la fin du Ramadan
Autour du repas, des oncles, des tantes et des parents
De modestes cadeaux sont offerts aux enfants
Il y a dans l’air des parfums d’orient et la fumée d’encens
Les sourires reviennent, on oublie tout le temps d’un instant
On joint les mains pour se remplir de bénédictions
Lorsque le téléphone sonne, Mahmoud s’attend à des félicitations
Puis au même moment lui traverse un mauvais pressentiment
Son ami lui annonce que ses Oliviers sont en feu
Toute la famille accourt la peur dans les yeux
La fournaise est dense, le sol si aride, le soleil écrasant
Avec son frère, Mahmoud essaye de maitriser les flammes
Mais le brasier est intense et aujourd’hui il y a même du vent
L’histoire tourne au drame
Alors Mahmoud, impuissant
Et la mort dans l’âme
Décide d’appeler les autorités Israéliennes
Souvenez-vous, ce sont elles qui contrôlent la zone C
En Cisjordanie occupée…
Lorsqu’elles arrivent sur place, il est déjà trop tard
La terre de son grand-père n’est plus qu’un vaste cimetière
Des squelettes sombres d’Oliviers jonchent le sol
En une fraction de seconde, son champ part en fumée
Quelques cendres ici ou là sont disséminées
Mahmoud jette un regard sur la colline
Il sait bien au fond de lui que ce n’est pas un incendie
Il prend une pierre dans la main
Et se souvient alors de lorsqu’il était gamin
Il la repose par dépit, de toute façon ça ne changera rien
Pour la première fois de sa vie
Les joues de Mahmoud ont connu la pluie…
Qu’allait-il contempler aux premières lueurs de l’aube ?
Chaque Olivier en Palestine raconte l’histoire de Mahmoud
On peut parfois dans les branchages entendre le son du Oud
La vie était ainsi en Cisjordanie, dans le village de Jalud
L’histoire d’un simple paysan
Qui chaque jour se rendait à son champ

: Maalik
Visuel : Maalik



Un café pour chats adoucit le quotidien des habitants de Gaza

Après l'intervention criminelle israélienne que reste t-il de ce lieu ?

 https://www.youtube.com/watch?v=x90rGRiN888



L'oiseau et le chat



Gaza, Palestine, 16 octobre 2023

Un texte écrit cette nuit, car on ne parle jamais des animaux.
L'oiseau et le chat, "dommages collatéraux".


L'OISEAU ET LE CHAT ------
« Papa, les animaux ils font la guerre eux aussi ? »
« Non… enfin je ne crois pas »
« Alors lui là, l’oiseau, il a fait quoi ? »
« Je crois qu’il n’a rien fait et qu’il s’est trouvé là à un moment où il ne devait pas être là »
« Mais là, c’était chez lui pourtant…c’est où déjà ? »
« À Gaza, en Palestine… c’était chez lui oui… tu sais l’oiseau il est partout chez lui, regarde y’en a plein dans le jardin, d’ailleurs il ressemble un peu à ceux qui viennent le matin »
« Oui, sauf que ceux dans le jardin ils ont l’air content, et surtout ils sont vivants »
« C’est vrai… »
« Oui, moi j’aime bien les oiseaux Papa, ils sont gentils. J’aime bien quand on leur donne à manger. »
« Je crois qu’ils se sentent bien ici, et surtout nous ça nous fait du bien de les voir. Tu sais, l’oiseau c’est un peu le symbole de la liberté »
« Papa, l’oiseau là, il était Palestinien ou Israélien ? »
« … »
« Tu dis rien Papa ?
Pourtant t’aimes bien les oiseaux Papa ? »
« Oui mais je ne sais pas,
Un oiseau c’est un oiseau, sa terre c’est le ciel peut-être »
« Si c’est la liberté Papa, pourquoi il est pas parti dans son ciel ? »
« Peut-être qu’il n’a pas eu le temps. Parfois les oiseaux viennent visiter les humains comme nous et prendre de nos nouvelles. »
« Papa, j’ai vu des gens partir de leur ville, avec des sacs sur le dos, des enfants de mon âge aussi, ils avaient l’air triste… pourquoi l’oiseau il est pas parti avec eux lui aussi ? »
« Peut-être qu’il mangeait, peut-être qu’il buvait, peut-être qu’il pensait avoir le temps, peut-être que c’était chez lui aussi et qu’il voulait rester… Et puis si les oiseaux sont libres dans le ciel, la vraie liberté c’est celle d'avoir un endroit où se poser »
« Alors il est courageux l’oiseau, Papa. »
« Très courageux, très… »
« Pourtant, on ne parle jamais des oiseaux dans les guerres »
« Non c’est vrai, jamais »
« Et le chat, lui Papa, il est quoi ? Palestinien ou Israélien ? »

: Maalik
Poem Writer, Poète, Slameur, Artiste, à La Rature
: WAFA- Agence de presse palestinienne
Photos prises à Gaza (Palestine) en Octobre 2023.




Je suis Palestinien et Yéménite





انا يمني أنا فلسطيني
في أرض الشمس تشرق ،
أنا ولدت من تاريخ الحرية ،
فلسطين ويمن ، قلبي ينبض بهما ،
أصوات القضية تهمس في دمي.
فلا أنا عربي ولا كردي ،
لست أمازيغي أو تركي ،
لست أفغاني أو إيراني ،
فأنا فلسطيني ويمني.
في غيمة الأمل تحلق ،
من بيروت إلى صنعاء ،
يتسابق الحلم في أفق السماء ،
ينادي بالحق والعدل في رشقة صاعقة
يحي يشاوي.
Je ne suis ni arabe, ni kurde,
Ni amazigh, ni turc,
Ni afghan, ni iranien,
Je suis Palestinien et Yéménite.
Sur cette terre où le soleil se lève,
Je suis né de l'histoire de la liberté,
Palestinien et Yéménite,
mon cœur bat pour eux,
Les voix de la cause
murmurent dans mon sang.
Ni arabe, ni kurde,
Je ne suis ni amazigh, ni turc,
Ni afghan, ni iranien,
Je suis Palestinien et Yéménite.
Dans le nuage de l'espoir, je plane,
De Beyrouth à Sanaa,
Le rêve concourt dans l'horizon du ciel,
Appelant à la justice
et à la vérité en combat.
Yahya Yachaoui
In the land where the sun rises,
Born from the history of freedom's prizes.
Palestinian and Yemeni, in my heart they dwell,
Whispers of the cause in my blood, they swell.
Not Arab, not Kurdish in my essence,
No Amazigh, no Turkish presence.
Not Afghan, nor Iranian in identity,
Palestinian and Yemenite is my unity.
Soaring in the cloud of hope's embrace,
From Beirut to Sanaa, dreams race.
In the sky's vast expanse, a beckoning call,
For justice and truth, a lightning thrall.
Yahya Yachaoui
Como complemento, esta contribución de mi amigo Saïd.
En esta tierra donde el sol amanece,
Nacido de la historia de la libertad en pieza.
Palestino y yemení, laten en mi corazón,
Los susurros de la causa en mi sangre, canción.
Ni árabe, ni kurdo en mi esencia,
Sin amazigh ni turco, sin presencia.
Ni afgano ni iraní en identidad,
Palestino y yemení, mi unidad.
Surcando la nube del abrazo de la esperanza,
De Beirut a Sanaa, los sueños avanzan.
En el horizonte del cielo, un llamado resuena,
Por justicia y verdad, en un relámpago que envenena.

Yahya Yachaoui

Danses communes


Sous les couleurs rouges , aux regards des dieux,
Les danses résonnent, tristes dans les cieux
Amérindiens, Palestiniens, mêmes échos,
Génocides marqués par des destins trop clos.
Des plumes dans le vent, des keffiehs dans le sable,
Dans l'écho des tambours, un récit innommable .
Christophe Colomb, Théodore Herzl, bras armés,
L'Occident impérial, complice souvent non blâmé.
Les rivières murmurent, portant leurs soupirs,
Des peuples oubliés, des larmes à tarir
La danse des Amérindiens, des Palestiniens,
Dénonce l'histoire, ses révisionnistes,sombres liens.
Au fil des âges, une résistance audacieuse ,
Contre le mépris du monde, une danse vertueuse.
Que le monde entende leurs cris , leurs poèmes
Des cœurs qui battent, malgré le vicieux système.
Les tambours résonnent, un appel à l'unité,
Contre l'oubli, un destin commun, contre la cruauté.
Que ces danses deviennent, pour l’humanité, mémoire,
Contre l'injustice de l’histoire, réécrire un vibrant espoir.

( Yahya Yachaoui )




A la vie à la mort


A la vie à la mort
Quand s entremêle le virtuel et le réel,
Sous le regard de nos semblables et de l’Eternel.
Ils tuent Nos libertés, nos emblèmes et tous ceux qu on aime,
Seuls comptent les actes, les intentions, pourvu qu’elles soient belles…
Ils disent qu’on est trop nombreux sur terre,
À croire qu’ils en sont propriétaires,
Ils veulent faire peur à la Terre entière,
Pensant que leur magie les protège,
Qu’il est faible leur stratagème,
Je t’aime, tu m’aimes, on s’aime, ils nous détestent…

( Samir Brahimi )

Jessé - Falestine 🇵🇸🕊️


En hommage à tout nos frères et sœurs qui subissent la terreur de la colonisation et la haine raciale du sionisme en Palestine
https://youtu.be/_thuG_TUmX8
( Jessé Hammani)




Hymne palestinien


L'hymne national palestinien Mawtini. Ma patrie. Chanté par des jeunes palestiniens. Novembre 2022

https://www.youtube.com/watch?v=8lvM2tfOdnM



Pardonne -nous Gaza


Pardonne nous Gaza !
Nous voilà
Prêts à parler en ton nom
T'offrir des poèmes et des slogans
Et faire semblant
Ou donner l'impression
Que nous sommes au moins conscients
Pas comme les autres !
Différents
Et pas insouciants
Sais-tu ?
Parler en ton nom maintenant
Est comme le silence
L'indifference
Lâcheté et trahison !

Nulle voix
Ne peut s'élever
Au dessus de ta douleur
Des cris asdourdissants
de tes enfants,
errants sur tes décombres ,
entre les ruines de leurs maisons,
détenus dans cette grande prison,
gardée par la complicité des voisins craintifs
Et le déluge de feu qui poursuit leurs corps chétifs
Enfants , meurtris, abandonnés de tous dans un monde stupide et naïf.

Pardonne nous Gaza !
Rien n'a pu arrêter
Rien ne va arrêter
Le grondement des avions
Le fracas des canons
Le cliquement des armes
La rage des assassins
Qui prenent d'assaut
écoles et maisons
Assassinent femmes et enfants
Et dans les hôpitaux décapitent
médecins et patients
Même les tombes !
Les tombes aussi n' échappent pas aux sacrilèges des démons
Ils font la guerre aux morts comme aux vivants .
Et nous dans tout ça ... Rien ..
Que de simples cadavres ambulants !
Sommes-nous morts ou vivants ?

Pardonne nous Gaza
Nulle voix ne peut s'élever
au dessus de ton arme de défense sacrée
De la voix du martyr qui fredonne à tue tête l'hymne de liberté
de la colère des braves qui défie un monde déchu
Et les taitres si nombreux qui le suivent sans dignité ,
Têtes baissées .

Malika Challal

Shoah à Gaza



Shoah a Gaza
Dans les rues de Gaza, les cris retentissent,
Échos sourds d'un monde qui ne consentit,
Au silence complice, aux rois qui règnent sans fin,
Déshabillons-les, montrons leur vrai dessein.

Poètes, vos mots doivent briser les chaînes,
Révéler l'horreur, dénoncer la pire des peine,
Du peuple opprimé, sous le joug des pouvoirs hybrides ,
Du sionisme brutal, qui sème le pire des génocides.

Que vos vers soient des armes, des lances affûtées,
Contre l'indifférence totale , et contre la sauvage cruauté,
Décrivez la douleur des femmes et enfants , les larmes, les cris,
Dans ce monde aveugle où meurt l’humanité et son esprit .

Criez pleurez et écrivez pour choquer et déranger,
La Shoah en cours, mettez vos plumes en danger ,
Déshabillez les rois complices, sur leur trône doré,
Ne méritent que mépris et mort sur un pal perforé..

Poètes, unissez-vous, que résonnent vos voix,
Contre l'oubli, contre l'injustice, contre leurs lois,
Que la poésie soit le cri de la stricte vérité,
Pour que Gaza puisse enfin respirer, c’est mérité

03/03/24
Paris
Yahya Yachaoui
هولوكوست في غزة

في شوارع غزة،
تردد الصرخات،
صدى صم من عالم رهيب
الصمت المتواطئ،
والملوك اعلىً عروشهم الذهبية
و لنعريهم لكشف دبرهم الحقيقي.
يا معشر الشعراء
كلماتكم يجب أن تكسر القيود
تكشف عن الرعب، تدين أسوأ العقوبات،
للشعب المظلوم، تحت نير السلطات المتعددة،
والصهيونية الوحشية، التي تبذر أسوأ أنواع الإبادة الجماعية.

لتكن أبياتكم أسلحة، رماح مسننة،
ضد اللامبالاة التامة، وضد القسوة الوحشية،
صفوا ألم النساء والأطفال، الدموع، الصرخات،
في هذا العالم الأعمى الذي يموت فيه الإنسان وروحه.

اصرخوا وابكوا اكتبوا لتصدموا وتثيرون وتنزعجوا،
الهولوكوست مستمر، ضعوا أقلامكم في خطر،
كشفوا عن الملوك المتواطئين، على عرشهم المذهب،
لا يستحقون إلا الازدراء والموت على نصل مثقوب.

يا ايها الشعراء، اتحدوا، ليتردد صوتكم،
ضد النسيان، ضد الظلم، ضد قوانينهم،
لتكون الشعرية صرخة الحقيقة الصارمة،
حتى تتمكن غزة أخيرًا من التنفس، إنها تستحق.

يحيى يشاوي

باريس 24/03/03

Que c'est beau d'être poète



Que c'est beau d'être poète !
Imbus d'eux mêmes
Jusqu'à l'extrême
Les joues roses
Les poches pleines
Visages souriants
Paroles sereines
Du haut de leur monde
Au dessus de tout
Et de loin
Nous sourient, ces malins
Et être généreux qu'ils pensent
Nous dictent leurs sciences
Leurs savoir faire et être
Et leurs performances !

Ils te disent
T'en fais pas
Prends soin de toi
Ne remplis pas la tête
Oublie les soucis
Et fais la fête
Jette aux oubliettes
Les injustices
Les supplices
Les guerres
Les misères
Et tous les autres maux de la terre
Tous ses désarrois
Occupe toi de toi
Tu n'es pas un Dieu
Pour changer les lois.


Ils te disent
T'en fais pas
Ne te préoccupe pas
Des misères terrestres
Des guerres et désastres
De ce qui te dépasse
Te fais peur sans cesse
Apprends à vivre
Comme les rois
Il n'y a de Dieu
Que tu adores
Au dessus de toi
Et ne te soucie de rien
À part tes biens
Si le monde est cruel
Ce n'est pas ton devoir
De sauver les faibles .

Ils te disent
T'en fais pas
Lâche prise
C'est ta devise
Avance ton pas
À quoi bon
D'être empathe
Pour quelle raison
Souffrir
De compassion
Du mal des trahisons
Fuis les pauvres gens
Sans argent
Sans gloire
Sans grandes maisons
Ils ne t'apportent
Que mauvaise humeur
Et malchance
Voilà les secrets des grands
Leurs mœurs et leurs sciences .

Ils te disent
Ils nous disent
Mais
Rebelle que je suis
Je ne les écoutes pas
J'écoute mon coeur
Qui guide mes pas
Lui aussi me dit
Des choses
Aussi belles que des roses
Qui ressemblent à la science
Lui , ausdi me dit
T'en fais pas
Ne les écoute pas
Ces gens n'ont rien compris à la vie.
N'ont de vivant que leurs envies
Leurs cœurs sont aveugles
Leurs cerveaux sont fermés
Leurs âmes sont troubles .
Écoute moi
Je suis la voie
Je suis ta voix .

Malika Challal

VERTIGES


Nous sommes malgré nous , engloutis dans un tourbillon de violence sans fin Empechés de poser notre regard sur un beau paysage
Apprecier de nouveau un lever ou coucher de soleil
L'echos des cris, des larmes , des gemissements
Le bruit des armes , des canons et missiles
N'étant pas si loin de nous
Retentissent en nos âmes à chaque instant !
Nos coeurs pleurent
Nos âmes saigent
Mais les mots ne sauvent pas !
Nous sommes tous meurtris
Qui sauve qui ?
Et ce monde qui court à sa perte
Qui va le reveiller ?
Qui peut nous convaincre encore
Que nous sommes toujours des cellules
d'un même corps qui s'entretuent et s'autodétruisent !
Mais non!
disent-ils
Nous sommes le peuple élu de Dieu
Nous sommes la meilleure nation
Et tous les autres doivent se soumettre et obéir
s'ils espèrent respirer encore et vivre !
Pourtant dans notre silence
Loin des bruits des armes
Du tonnere de la colère
De l'appel de la vengence
De ces dieux qui n'aiment pas tous les hommes
chacun sait
Que seul l'amour est une verité
Est une qualité
Est une liberté
Mais pour ces monstres
Qui nous empechent de vivre
Qui se croient seuls maitres
Nul autre amour ne vaut
L'asservissement et l'obeissance
voir même , la destruction
Des gens qui declinent leurs desseins.

( Malika Challal )