Bienvenue sur le blog

Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

mardi 14 mars 2023

Duo poétique au delà des frontières

Soirée poésie le 16 mars 2023 à 19h  à Villeurbanne 


Réservation en ligne

Mahmoud Darwich (1941-2008), qui était le président de l’union des écrivains palestiniens, reste l’une des figures de proue de cette poésie. Jean Genet, poète et écrivain, a marqué la littérature française par son style sulfureux. De 1970 jusqu’à sa mort en 1986, il a accompagné les Palestiniens dans leur combat pour l’existence. Leurs langues acérées se répondent ici dans un dialogue poétique, qui nous plonge dans leurs révoltes respectives, leur quête d’absolu et de justice, loin de tout enfermement.
Avec des élèves de l’école Arts en scène, en collaboration avec l’association Sens interdits, accompagnés par Mahdi Hachem (chant-percussions), Chadi Hachem (chant-oud) et Andrew Al-Yacoub (chant), pour un moment empreint de musique, de partage et d’humanité.

Durée 1h30 / tout public


mercredi 19 mai 2021

Juste 1 minute


Mon âme est blessée

tiraillée torturée.

J'ai perdu des amis,

Ils ne sont plus en vie.

La haine, les a fauchés,

corps écrabouillés,

enterrés sans cérémonie.

Tant de haine,

qui fait de la peine.

et qui me laisse en haleine.

Je n'en veux plus de ces souffrances de ces violences

Je vous sollicite une minute de silence

à la mémoire de toutes les victimes innocentes

de ces guerres permanentes.

mardi 18 mai 2021

L'enfant de la guerre



L’enfant de la guerre



Un monde? quel monde !
Immonde .
Où l’enfance est une terreur et une maltraitance .

La guerre est un calvaire,
La guerre me met en colère.
Dans ma tête c’est une bombe nucléaire .

La nuit c’est une autre histoire ,
j’arrive plus à dormir, j’ai peur.
Dans ma tête, il fait tout noir,

la nuit, oui,
des ennuies.
Est ce que demain serais-je encore en vie?
De toute façon, je n'ai plus envie.

J’ai perdu mes frères,
mon père et ma mère.
J’ai un goût amer.
Ma vie est un enfer
Je suis vénère,

Choquée.
Chaque jour est un drame
qui se trame,
Des maisons qui crament .

J’entends plus rien,
j’ai mes oreilles qui sifflent.
Non ce n’est pas une alarme,
c’est le bruit des armes.
Ça me manque le calme .

Quelle déception!
On est qu’une diversion.
je ne trouve plus de direction,
on n'est plus en protection.

Je suis un enfant de la guerre.
Oui chez moi, je n’ai plus d’abri
à cause des fusils,
en plein air
comme des bougies.
oui c’est la magie.

Maman! Reviens,
j’ai faim,
je veux des câlins.
Où est mon coussin?
regarde ce que je deviens.
Je deviens zinzin.

La guerre est sans FIN.



Maazouzi Fatima




mardi 24 novembre 2020

Petite écolière palestinienne (à tous les martyrs palestiniens)

(Droits réservés)


Je t'ai vue à la télé
Et j'ai perdu toute envie
Envie de manger, envie de boire
Envie d'espérer, envie de croire
Envie de sourire, envie de rire
Envie de respirer, envie de vivre
Tu cours comme une folle
Les yeux hagards
Tu cours au hasard
Garée, perdue dans la foule
Emportée par la fumée et la houle
Dis-moi, petite fille
Qui a allumé l'apocalypse?
Les obus, les bombardements
Les cris, les hurlements
La souffrance, le déchirement
L'errance, l'affolement
La peine, les gémissements
Le feu, le sang
La poussière, l'aveuglement
La mort!
Tu cours, petite fille
Dévorée par la ville
Ville en flammes, ville en cendres
Ville en deuil, ville en cadavres
Ville en linceul, ville en désespoir
Ville hôpital, ville cimetière
Ville ambulance, ville barrières
Ville barbelés, ville fils de fer
Ville désert, ville enfer
Ville cercueil, ville tombeau
Ville misère, ville corbeau
Ville ténèbres, ville sarcophage
Ville asphyxie, ville mirage
Ville génocide, ville macabre
Ville folie, ville peur
Ville panique, ville terreur
Dis-moi, petite écolière
Comment le jour devient-il nuit?
Non, la cloche n'a pas sonné
Le cours d'arabe n'est pas fini
Le tableau n'est pas effacé
C'est la sirène d'alarme qui a retenti
Ce sont les obus qui ont rugi
Ce sont les balles qui ont sifflé
Ce sont les bombes qui ont grondé
Ce sont les chacals qui ont hurlé
C'est la mort qui a frappé
C'est l'enfer qui est allumé
Il faut fuir, se cacher
Chercher un abri
Un espoir de survie
Dis-moi, petite fille
Pourquoi cours-tu ainsi?
Peux-tu voler
Survoler cette ville noire
Trouver refuge dans les nuages
Et ne plus avoir peur?
Dis-moi, petite fille
Peux-tu prendre un train
Un bateau, un avion
Un vélo, un camion
Et fuir cet enfer
Aller loin, aller ailleurs
Te réveiller enfin de ce cauchemar?
Dis-moi, petite fille
Peux-tu fermer les yeux
Et rêver d'une vie autre
D'un autre rêve
D'une colombe, d'une oasis
D'un jardin édénique
D'un enfant du paradis
Qui viendra déposer sur ta joue
Un baiser angélique
Qui te prendra par la main
Et te guidera vers demain?
Dis-moi, petite fille
Trouveras-tu encore ta maison à sa place
Ou le cratère d'un obus à sa place?
Trouveras-tu ta mère dans sa cuisine
Ton père rentrant de son usine
Ta grand-mère donnant une sardine
Au chat de la voisine
Ton grand-père jouant aux dames
Avec les vieux du quartier
Ton petit frère jouant à la guerre
Dans la boue et la poussière
Du bidonville?
Dis-moi, petite fille
Trouveras-tu encore ta chambre
Ta poupée
Ton oiseau
Tes jouets
Et l'olivier du verger?
Ou de la fumée noire
Le spectre de la mort
La désolation de la guerre
Et la haine des hommes?
Dis-moi, petite fille
Arriveras-tu chez toi cette fois
Ou trouveras-tu la mort
Au coin de la rue?
Dis-moi, petite fille
As-tu envie de rester en vie
Après tout ce que tu as vu
Juste le temps de devenir mère
Et offrir à ta terre
Un enfant qui la libère?
Dis-moi, petite fille
As-tu peur de mourir?
Non, tu ne mourras pas ce matin
Ni ce soir, ni cette nuit, ni demain
Tu ne mourras point!
Tu es la Palestine de demain
Donne-moi ta main
N'aie pas peur, petite écolière
N'aie pas peur, petite sœur
Tu es plus forte que la mort
Plus puissante que la guerre
Plus patiente que la terre
Plus légère que l'air
Tu es la vie!
Cours, cours
Petite fille!
Tant que battra ton cœur
Palestine vivra
Palestine sera!

samedi 4 août 2018

Quand la beauté palestinienne engendre la liberté !



Enfin libérée,
Toi, la belle Ahd,
Quand la beauté palestinienne engendre la liberté !

Tu as quitté la prison de la honte,
La tête haute,
Quand l'endurance palestinienne crée la générosité !

Ton courage est engagement
Ta confiance est vie,
Quand l'espoir palestinien engendre la ténacité !

Ton visage d’enfant
Respire à nouveau l'air de la liberté,
Quand la résistance palestinienne enfante la dignité !

Tu retrouves ton village, ta famille
Et tes beaux souvenirs,
Quand la détermination palestinienne brave l'atrocité !

Tu as donné une leçon de courage,
Toi, le combat sans faille,
Quand la patience palestinienne engendre une lutte non-violente !

Tu as défié une armée entière
Et des soldats agresseurs,
Quand le combat palestinien accomplit une volonté !

Malgré leur souffrance,
Leur malheur, et leur douleur,
Les autres prisonniers attendent la délivrance,
Quand la lutte palestinienne réalise une unité !

Tu es devenue une héroïne mondiale,
Une icône de résistance,
Quand la cause palestinienne élargit la solidarité !


Tu as rassemblé derrière toi tout un peuple,

Même dispersé,
Quand la persévérance palestinienne donne une leçon à l'humanité !
Ziad Meddoukh