Bienvenue sur le blog

Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

samedi 24 septembre 2016

Peinture en résistance

Peinture en résistance
Musique: Le Trio Joubran (Palestine)
Peinture: Nabil Itani (Palestine)
Conception: Al Faraby



jeudi 22 septembre 2016

Maher Zain - Palestine Will Be Free | ماهر زين - فلسطين سوف تتحرر | Official 

 https://www.youtube.com/watch?v=foSbqLi6U10&index=13&list=RDCmm-d_yH3qo

 

 

 

Pink Floyd - Song for Palestine

Music Song Nasheed Anasheed Children of Palestine Kinder Palästinas 2012

Music Song Nasheed Anasheed Children of Palestine Kinder Palästinas 2012 

 https://www.youtube.com/watch?v=poBGd7x_v2A&list=RDCmm-d_yH3qo&index=10

 

 

 

Une chanson pour GAZA et PALESTINE

https://www.youtube.com/watch?v=bwNGWOFMVGE&list=RDCmm-d_yH3qo&index=7

 Composition:AHMED MEJRI
Paroles: NEIRA KATEB
Chant :FATMA SFAR & AHMED MEJRI

Nasio Fontaine - I Cry For Palestine (Acoustic)

Lila Borsali - Chanson pour la Palestine يا فلسطين

-Extrait du concert de Lila Borsali le 29 Août à Oran où elle y a interprété une chanson pour la Palestine, écrite et composée par le Professeur Toufik Benghabrit.








Voici les paroles en arabe de " la chanson pour la Palestine" du Professeur Toufik Benghabrit qu'il m'a autorisé à publier et que je remercie



أغنية "فلسطين"
كلمات و تلحين : "توفيق بن غبريط"
غناء:" ليلى بورصالي"

نـبـكـي مـعـــــــــاك
v روحـي معــــــــاك
يـا فـلـسـطـيـــــــــن
و اللّه مـا ننـســــاك
و الشهداء أطفــــال
v أرض الأبـطـــــــال
فـي فـلـسـطـيــــــن
مـاتـوا رجـــــــــال
المـجـاهـديـــــــــــن
v دم المـسـلـمـيـــــن
يـا فـلـسـطـيـــــــــن
وين صلاح الدّيـتن
و المـسـلـمـيــــــــن
v العـرب ويــــــــــن
عـلى فـلـسـطـيــــن
 الغـيـوريــــــــــــن 
و غــزة لـنـــــــــــا
v القـدس لـنـــــــــــا
يـا فــلـسـطـيـــــــن
لـكـم أيـديـنـــــــــا
أحكي لي ما صـار
v أطفـال الحـجــارة
فـي فـلـسـطـيــــن
ما بقـات عـمـارة
وأنـصـرهـم يا اللّه
v أحفـظهم يـــا  اللّه
فـي فـلـسـطـيــــن
مـن أعــــداء اللّه
مـا جـانـي نــــوم
v قـلـبـي مهمــــوم
فـي فـلـسـطـيــــن
ذا الحال ما يـدوم
و نـعـم الـوكـيــــل
v حـسـبــــــــي اللّه
عـلى فـلـسـطـيـــن
فـــرّج يــــــا اللّه
و لـطـف القـديــــــر
v نـدعـو بالخـيــــر
فـي فـلـسـطـيـــــن
الظـلـم كـثـيـــــــر
رغـم السـنـيـــــــن
v ما تكونش حزين
فـي فـلـسـطـيـــــن
ورد و يـاسـميـن


samedi 17 septembre 2016

Que diraient leurs morts s'ils revenaient

Que diraient leurs morts s'ils revenaient 


Soeur Anne

Soeur Anne; écrit et lu par Olivia Elias: Musique et Video par Eitan Altman





Auteure de "Palestine occupée, la colonisation à marche forcée", AFPS, février 2013 ; "Le dé-développement économique de la Palestine", AFPS, octobre 2013. Poésie : "Je suis de cette bande de sable", mai 2013 épuisé. "L'espoir pour seule protection", préface Philippe Tancelin, éditions alfAbarre, février 2015, 103 pages.

Mort, je ne t'aime pas



Mort, je ne t’aime pas
Mais je ne te crains pas
Et je sais que mon corps est ta couche
Et mon esprit ton couvre-lit
Je sais que tes berges me sont étroites
Mort, je ne t’aime pas

Mais je ne te crains pas
Sammih El Qasim


Une grande partie de la poésie d’al-Qasim était notoirement palestinienne, nationaliste et anti-colonialiste. Des œuvres moins connues traitaient de l’amour et des épreuves de la vie quotidienne. Dans son dernier poème, il s’est adressé directement à la mort.


http://www.aurdip.org/mort-je-ne-t-aime-pas-dernier.html



سميح القاسم - أنا متأسف Samih al Qasim - I'm sorry

Samih Al Qasim  (1939 - August 19, 2014) was a Palestinian Druze poet whose Arabic poetry is well known throughout the Arab World. His poetry is influenced by two primary periods of his life: Before and after the Six-Day War. He joined the Communist Hadash political party in 1967. Al-Qasim has published several volumes and collections of poetry.







 Some of his famous poems include:
  • Slit Lips
  • Sons of War
  • Confession at Midday
  • Travel Tickets
  • Bats
  • Abandoning
  • The Story of a City
  • Conversation between Ear of Corn and Jerusalem Rose Thorn
  • How I became an Article
  • Story of the Unknown Man
  • End of a Discussion with a Jailer
  • The Will of a Man Dying in Exile
  • The Boring Orbit
  • The Clock on the Wall

Al-Qasim died on August 19, 2014, after a long battle with cancer. His funeral was held on, August 21,
  2014, in Rameh.

 http://sarahelshair.blogspot.fr/2015/04/samih-al-qasim-im-sorry.html



http://tousensemblepouravancer.com/un-grand-poete-de-la-resistance-palestinienne-est-mort/

Je t’aime au gré de la mort, poèmes de Samih al-Qâsim traduits par Abdellatif Laâbi, Éd. Unesco/Éditions de Minuit, Paris, 1988, (ISBN 2707311715).
Une Poignée de lumière, poèmes, trad. de l’arabe par M. S. Yamani, éd. Circé, 1997. (ISBN 2-84242-033-0).

mercredi 7 septembre 2016

Mon village

Pour ce 46e anniversaire de la Journée de la Terre, j’aimerais partager avec vous un poème que j’ai écrit en mai dernier et dans lequel je parle de tous les réfugiés palestiniens dont la nostalgie ne cesse de croître à chaque jour qui passe. Ceci pour souligner notre attachement spirituel aux terres qui nous ont été volées,  d’où nos grands-parents ont été chassés lors de l’épuration ethnique et pour mettre l’accent sur notre droit au retour.



Mon village, où je n’ai pas vécu un seul jour,
a vécu en moi à chaque instant.
Depuis que je suis née, je grandis et ma nostalgie
grandit de plus en plus jusqu’à la déchirure.
Ce n’est pas moi qui ai choisi de vivre au loin
ni mes grands-parents non plus.
On les a battus, chassés, dépossédés.
Leurs âmes sont restées dans les tentes de l’exil,
elles sont parties avec leurs oliveraies et leurs champs de citrons,
leur laissant une blessure qui ne guérira jamais.
Dès que mes grands-parents ont dû partir,
ils ont pensé qu’ils reviendraient le lendemain.
Ils sont morts aujourd’hui mais il est inutile de soupirer
puisque leur héritage, leurs âmes et leur souvenir persistent.
On dit que les personnes âgées meurent
et qu’après cela, les jeunes oublieront.
Mais ce n’est pas vrai.
Jusqu’au retour, les Palestiniens résisteront.
Nos larmes d’espoir ne sècheront jamais
et, quand nous retournerons dans nos terres natales,
les arbres ressurgiront très haut des cendres
et des colombes blanches les survoleront
et nous caresserons de nos mains nues
chaque baie chaque fruit pour en ôter le sable.
Ce rêve n’est pas près de se réaliser
mais il se réalisera à coup sûr un jour.

Shadh Abusalama (2012)
Traduction : JM Flémal

Les oiseaux dans le ciel de Gaza

Il n’y a pas d’oiseaux dans le ciel de Gaza, aucun vent ne porte les plumes de leurs ailes, aucune brise n’apporte la senteur des saisons. Les saisons : portes de sang à l’infini. A Gaza, l’air est lourd / triste / pollué / occupé. Les gens ne considèrent plus les corbeaux et les hiboux comme les oiseaux de malheur, les corbeaux noirs ont abandonné les cimes des cyprès et ont cessé de croasser, les hiboux ne trouvent plus dans les arbres assez d’obscurité pour s’y réfugier pendant le jour, les ailes des chauves-souris se sont déchirées à cause des débris d’explosions. A toute heure, les avions bourdonnent dan l’espace, filment ce qui se passe sur le sol, enregistrent les mouvements des gens, même dans leurs chambres à coucher, sur les pauvres tables des déjeuners. A Gaza, la situation annonce une nudité forcée, sans honte ni scandale, sinon celle des Israéliens, à chaque instant, tous les jours, il n’y a de présence que pour les hurlements des Apache, des F16 et des Cobra, s’il y a lieu.
Dans les airs, la mort guette les gens, les bêtes, les oiseaux, les maisons, l’asphalte des rues qui ne sont plus goudronnées. Le gibier c’est un enfant / un homme / une femme / une ruelle qui dort sur sa faim, ses blessures et ses morts. L’assassinat à Gaza est devenu un rite quotidiennement renouvelé qui dispensons son éclat, l’assassiné / le martyr ferme ses paupières dans un repos éternel sans se demander si ses membres se sont dispersés ou ont éclaté.
La situation à Gaza c’est le siège.
La situation c’est la mort et les questions à propos d’une patrie.
La situation à Gaza c’est la recherche d’une fleur dans les méandres des cauchemars, un archet et un rebab qui laissent fuser un air fissuré sur une corde cassée / fixée.

Gharib Asqalani

« Archet de rebab sur corde cassée ».
(le rebab est un instrument de musique à cordes frottées)

Texte traduit de l’arabe par Rania Samara.
Source : « Palestine. Rien ne nous manque ici. »
Revue ah ! éditions cercle d’art. Octobre 2008

GAZA


Mère:Palestine
Père : le monde
Agée comme la Terre
Profession : survivre

Là-bas
chaque jour un homme
Et une femme qui voit en lui,
comme toutes les femmes de la Terr,
un être cher et beau,
un homme ensanglanté
qui gît sur une civière
au lieu de grandir et de vivre
comme tous les enfants de la Terre.

Gaza crie :
« Mon ventre, porteur de vie,
déchiqueté
comme le corps de mes parents,
le corps de mes frères
et de mes enfants.

A la place des cadeaux
sous le sapin,
leurs corps
empaquetés dans le papier cadeau de la
mort.

A la place des guirlandes qui illuminent
les rues du monde,
mes rues sont éclairées
par les bombes.

A la place de l’eau,
des robinets,
coule le sang de mes adolescents.

Même les rats, dans ma maison,
ont faim et soif.

Destruction,
destruction,

hurlements,
hurlements,

Mais ils ne parviennent pas
aux oreilles du Ciel,
en congé pour les Fêtes.

Ni aux yeux des prophètes,
en train de regarder
un match de foot.

Et moi,
j’agonise,
j’agonise

et personne ne s’en soucie. »
Maram al-Masri

Publié dans : « Les Ames aux pieds nus ». Le Temps des Cerises, 2009












 poétesse franco syrienne
http://maramalmassri.blogspot.fr/

Ecrit Sous les bombes


A qui de droit : mon nom est… qui s’en soucie ?
La dignité, la résistance, la résilience… ils m’ont tous conduite nulle part.
Ils ne sont que des gribouillages sur les murs de mon histoire.
Ils sont des rêves par des gens avalés par la gloutonnerie.
Ils sont la cause et l’effet, les mensonges et les regrets, pour effacer et oublier.

La honte sur ceux qui me liront puis s’en iront faire demi-tour.
Est-ce moi qui ait fait l’histoire, le passé et le présent, aujourd’hui demain…
partout ?

Je tiens le mot, et la lutte contre l’obscurité et le désespoir, venant de ces
grottes de gens blessés, mes ancêtres.. je les entends encore, aiguisés et clairs.
Je tiens l’existence, sur les papiers du bureau, sur les visages dans la foule,
sur les tombeaux des martyrs.
Je tiens la vie dans les miettes de pain, les bougies,
les livres sur tune étagère rouillée.
Je tiens le conflit avec le rire, avec ces enfants qui m’ont appris
à lutter par un sourire et tuer par une prière.
Je tiens la justice par la mémoire, avec un poème brisé,
un exil et un Etat de nulle part.
Je tiens la mort avec l’éternité, un rêve éternel, un amour éternel,
une lutte éternelle, un but, une cause… Je ne sais pas le désespoir.

Je suis le subconscient de chaque humain. Vous ne pourrez pas manger, vous
ne pourrez pas dormir, vous ne pourrez pas rêver, je vous hanterai… vous qui
avez volé.. volé mon propre monde, je vivrai pour ne pas oublier.

Sur ma terre, vous avez volé le fruit, le travail d’un jour, les jours d’un jeûne,
le temps prendra des notes, l’endroit sera témoin.
Quand nos enfants le matin se réveillent, quand du lait de leur bouche est pris,
quand des symphonies de larmes sont secouées, quand nos mères et pères
se noient impuissants contre leurs bébés, quand notre bougie la nuit a fondu,
quand nos yeux gonflés et fatigués, dans les champs d’une nuit sans fin, crient
le sang et perdent la vue, quand nos corps au froid deviennent plus faibles,
quand la seule chaleur qui vient est celle des personnes âgées que vous avez
cassées, quand vous vous asseyez dans votre refuge doré…
asseyez-vous et prenez note :

Prenez note : nos stylos oscillent, dans toutes les directions. Ils insistent,
persistent et crachent les balles de votre oppression.

Prenez note : nos journaux sont remplis des actes de vos intentions minables,
de vos crimes quotidiens contre notre existence, de vos menaces délirantes et
de vos tortures atroces.

Prenez note : nos langues vivront pour raconter, les contes de votre racisme, de
votre monde permettant l’apartheid et de votre haine ignorante.

Prenez note : les enfants grandiront, ils sont les graines de vos oppressions
murmurées.

Prenez note : nous, les minables, les étudiants de ce conflit, monterons et
monterons au-dessus de votre cruauté, au-dessus de vos mensonges, de votre
fausse solidarité « de fraternité », nous monterons et  monterons avec les flammes
de notre volonté passionnée de vivre, sur notre terre, avec notre peuple, contre
tous vos pièges et labyrinthes mortels. Nous reviendrons vers nos maisons,
contre votre volonté, contre vos balles et vos tanks, contre vos pots-de-vin, et
vos grades, contre toutes vos tentatives de faire de nous des bêtes, des sauvages
contre votre soi-disant « liberté ».

Prenez note : ô vous les cadavres serviles, vous les dirigeants endormis et les
masses distraites !

Natalie Abou Shakra
, habitante de Gaza, le 10 janvier 2009

Wala

Il est 3 heures du matin
Dans la cage aux bestiaux

La file est longue
Et dense
De corps

Tu attends
Un sandwich au jibney (1)
Et au concombre
Dans un sac en plastique
Serré dans ta main calleuse d’ouvrier

Ta femme a préparé
Ton petit déjeuner et ton repas de midi
Elle était debout avant toi
Et ensemble vous avez dit
La salat d’avant l’aube (2)

Elle a embrassé ton visage et dit Allah ma’ak ya habibi
Allah soit avec toi, mon amour

Tu embrasses les visages de tes petits qui dorment
Depuis des mois tu ne les as plus vus éveillés
Et tu te demandes
La voix de Walid a-t-elle déjà commencé à muer ?
Les hanches de Wijdad ont-elles commencé à s’élargir ?
Comment était le sourire de Suraya quand elle est rentrée à la maison avec son bulletin ?

Il est 4 heures du matin
Dans la cage aux bestiaux

Et toujours, tu attends
La file devant toi est si longue
Et maintenant, derrière toi, elle s’est encore allongée

Il y en a peu qui parlent
Vous êtes tellement serrés bon sang
Que vous vous maintenez debout les uns les autres

Tu vois ta propre fatigue
Reflétée dans la lassitude affleurant sur
Les visages tout autour de toi

Tu tournes la tête
Tu meurs d’envie de fumer
Mais qui diable peut se le permettre ?

Tu fixes les graffiti derrière les
Barreaux de fer qui t’enferment
Ils ont été écrits juste pour toi
Ecrits
Par des colons sionistes aspirant le souffle de tes poumons

Tu comprends le sens
De leurs mots anglais
« Crevez nègres des sables ! »
Parfois
Tu meurs d’envie de ça, aussi.

Il est 5 heures du matin
Dans la cage aux bestiaux

Les soldats arrivent
La file se desserre
Tu fais un pas en avant
Poussé par le poids des corps
Derrière toi

Ton sandwich au jibney
Et au concombre
Dans un sac de plastique
Est écrasé.
Il ne survit jamais.

Il est 7 heures du matin
Dans la cage aux bestiaux

Maintenant c’est ton tour
Tu sors tes papiers
Les déplie et les replie
Les yeux en berne
Le cœur en berne
Les chaussures en berne de tant de guigne

Mais
Tu es sorti de la file
Quinze hommes devant toi ont été mis sur le côté
Et tu a essayé de ne pas regarder
De ne pas entendre celui qui suppliait
Ne me frappez pas

Il est 7 h 30 du matin
Dans le bus aux bestiaux

Tu roules
Le pays qu’ils t’ont volé
Germe au-delà de ta vitre
Et tu imagines
L’homme que tu aurais été
L’homme que tu aurais dû être
Là juste dehors
À chevaucher le coursier de la famille
Les juments pur-sang que ton grand-père
Élevait et nourrissait et aimait
Dans une Palestine
Inviolée
Non volée

Il est 8 heures du matin
Tu descends du bus aux bestiaux

Ton sandwich écrasé au jibney
Et au concombre
Dans un sac en plastique
Dans une main

Les yeux en berne
Le cœur en berne
Tu déposes ta boîte à outils sur le sol pour frapper
À la porte de derrière du colon sioniste
Là où on va aider

Mais
Le contremaître du colon sioniste gueule Wala
Mish hon el yom !

Pas aujourd’hui
Garçon !

Et tout ce que tu peux faire c’est remercier Allah que ta
Femme et tes petits ne soient pas
Là pour les entendre t’appeler
Wala
(© 2013 Susan Abulhawa My Voice Sought the Wind – Ma voix cherchait le vent
Just World Books, Charlottesville, Virginia)
Traduction : JM Flémal

Notes
(1) Jibney. Fromage à pâte molle.
(2) Salat. Une des cinq prières de la journée.



 https://www.youtube.com/watch?v=oUIqhxMdffE