Une rose sèche
A laissé le mur du monde
Sans épaule
Pour que les yeux de la petite
S’agrandissent
Comme deux regrets noués
à un cerf-volant
Qui chaque fois que les vents de la perte
Lui soufflent dans le cœur
S’envole
Mona El-Assi (extrait de http://Masharif.com)
وردةٌ يابسةٌ
تركتْ جدارَ العالمِ
بلا كتفٍ
لتكبرَ عيونُ الصّغيرةِ
كحسْرتيْنِ
مربوطتيْنِ بطائرةٍ ورقيّةٍ
كلّما هبّتْ رياحُ الفقدِ
في قلبِها
طارتْ
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