Bienvenue sur le blog

Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

jeudi 14 juillet 2016

On n'est pas comme eux

On est dans notre lit,
eux sous les décombres.
On n'est pas ravi,
eux vivent dans l'ombre.

On se prend la tête,
pour des histoires bêtes
On ne manque de rien
mais, toujours sur notre faim

Ils nous font de la peine
au milieu des ruines fumantes
même point ébranlés par les sirènes
qui déchirent la nuit tombante 

 Où est la justice
pour ce qu'ils subissent!
Et la solidarité
de notre chère humanité!


Ils ont les mêmes enfants
qui aiment bien courir
comme nous, bien avant

et toujours avec le sourire

Qu'attendent les Nations

pour imposer des sanctions!
Que fait l'Onu,
toujours prise au dépourvu!


Ils se battront jusqu'au dernier,
et clameront leur existence
de peuple martyrisé

toujours en résistance.

 (Tahar Houhou)




 



J'ai trouvé cette photo et les 4 premières lignes du poème et j'en ai fait un poème à ma sauce











Je suis Palestinienne

Je suis Palestinienne,
ce pays est le mien.
Son amour est dans mes gènes,
il circule dans mes veines,
comme l'eau du Jourdain
coule à travers la plaine.

(Hafida Guesoumi)

dimanche 10 juillet 2016

L'injustice est gravée sur les tombes

L'injustice retentit au bruit des missiles.
À l’heure où l’orage de la honte gronde,
Aucun pays ne réagit car cela leur semble futile.

L'injustice est gravée sur les tombes qui portent son nom,
Tu es désabusé car tu ressens l’abandon.
L’injustice tu la vis seul,

Tu pleures ces corps enveloppés dans des linceuls.
Il ne reste que les ruines de tes maisons et cela te fait souffrir,
Tu es désespéré car tu n’as récolté que le pire.

Cela te consume, que de voir cet océan d’amertume,
Où se noient tes larmes posthumes.
Tu as grandi parmi les morts,
L’injustice t’as rendu encore plus fort !

Tu es fatigué que l’on te donne toujours tort
J’espère qu’un jour,tu trouveras la force de pardonner encore
 
 Poème pour les morts de Gaza. Publié le 28-07-2014 à 12h56
 
 
 
Jeune Ambassadrice de l'UNICEF

samedi 2 juillet 2016

Palestine, ma Palestine

Palestine 

Palestine ! Ma Palestine, je sais que tu saignes, 
Entre guerres intestines, ton peuple baigne 
Dans les rues voisines et les balles l'atteignent 
Dans des flots d'hémoglobine de tes ruines. 


De Napelouse à Jénine, partout le KO règne, 
Occupée avec tes djins, pourtant tu enseignes 
À tes enfants le dine, ton combat et ses scènes, 
Pour redéfinir les lignes dépassées au Golan. 


J'ai ton drapeau sur la peau, ton hymne au coeur, 
Dans mon sang, mes sursauts, je te libère, 
De ce mur, des écriteaux qui ne laissent pas vivre, 
Tes passions, ton Horizon plus que ton avenir. 


Tes enfants incarnent l'espoir au fond des trous, 
Et font des pierres, de l'Histoire, deux coups. 
C'est leur devoir, leur savoir, porté sur le dos, 
Leurs épaules de mémoire faisant peu pour beaucoup. 


L'histoire se répète ! On n'en tire aucune leçon ! 
Hier Auchwitz, aujourd'hui, camps de concentration, 
Séparant les bêtes des humains avec des lamentations, 
Pour éviter qu'on se donne la main dans l'évolution. 


Tu panses tes plaies, et tu enterres tes martyrs, 
La pelle à la main, des gens veulent aussi mourir. 
C'est lot du quotidien pour des gens voulant grandir, 
Mais traiter comme des chiens sans rien à perdre. 


Tu as tout perdu : ta liberté, ton droit d'exister. 
Et tu dois ton salut, ta fierté, aux condamnés, 
À ces innoncents qu'on exécute même pas jugés... 
Juste présumés, avec des charges, bien placés. 


J'ai vu un génocide de tes enfants : Sabri et Chatilla, 
Sous le regard placide d'hommes sans le petit doigt, 
L'index pour pointer les faits, crimes de sang froid, 
Les coupables des méfaits, bien portants, bien droits. 


J'entends les cris de tes hommes et des tes femmes, 
Torturés et humiliés en prison par des "sans âmes" ! 
Il y fait froid, j'en tremble de peur et de larmes, 
Loin du raisin de la colère qui appelle aux armes. 


J'ai trop chaud. Comme toi. C'est quoi ces monstres ? 
Ces salauds qui tirent sur des enfants des "Autres ?" 
Je ne comprends pas "tu ne tueras point les Nôtres !" 
Quand les nôtres sont tiens, humains, sans nul Apôtre. 


L'ère est malsaine ! Les hommes n'évoluent en rien : 
C'est l'âge des pierres, en prières pour le Chemin. 
Des croix, des étoiles et la lune on un lien commun : 
Le Ciel pour lequel rien n'existe, même le Terrain. 


C'est immonde ! Invivable, une seconde, poignée de main ! 
Car le Malin, l'Axe du bien, inonde l'esprit sain 
De quelques biens : armes blondes des bons à rien : 
Qui s'ennuient au Monde et veulent forcer le destin. 


Je crois en tes blessures et je crois à la paix 
Autour d'une table ronde, des esprits éclairés, 
Enfants d'Abraham, se donnant la main, salués, 
Pour leur courage et le capacité à se pardonner. 


Voilà comment vivre, voilà comment prosperer ! 
Pour peu que l'homme soit libre et respecté, 
Tout est possible, même ivre de joie et liberté... 
Mais ceci est ton rêve que tu voudrais tant partager. 
(Droits réservés)

Môh Tsu 
Le 23/04/2006 

Resist, my people, resist them

Resist, my people, resist them.
In Jerusalem, I dressed my wounds and breathed my sorrows
And carried the soul in my palm
For an Arab Palestine.
I will not succumb to the “peaceful solution,”
Never lower my flags
Until I evict them from my land.
I cast them aside for a coming time.
Resist, my people, resist them.
Resist the settler’s robbery
And follow the caravan of martyrs.
Shred the disgraceful constitution
Which imposed degradation and humiliation
And deterred us from restoring justice.
They burned blameless children;
As for Hadil, they sniped her in public,
Killed her in broad daylight.
Resist, my people, resist them.

Resist the colonialist’s onslaught.
Pay no mind to his agents among us
Who chain us with the peaceful illusion.
Do not fear doubtful tongues;
The truth in your heart is stronger,
As long as you resist in a land
That has lived through raids and victory.
So Ali called from his grave:
Resist, my rebellious people.
Write me as prose on the agarwood;
My remains have you as a response.
Resist, my people, resist them.
Resist, my people, resist them.
Amen

Dareen Tatour
 
Dareen Tatour, Droits réservés