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Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

lundi 15 août 2016

Dans le coeur d'une Palestinienne

Obligée d'écrire , libérer les mots telle la sueur.
Obligée de sourire, passer sous silence la douleur.
Changer le décor, la lumière, l'écart, le sort ou l'air.

Penser au passé tel un pansement sur cette fissure amère.
Ai-je tord ou raison?
Une question tel un pincement au coeur.
Rester ou partir? 

Suivre son chemin cabossé d'erreur.
Parler ou se taire?
le sac de la parole est plein. 

Dans nos yeux, tant d'histoires qui se racontent sans fin.
Tourmentée, pourtant j'ai envie de cultiver la fleur de ma destinée,
d'avancer, le moteur éteint, sans phares au milieu de la nuit
ou abandonner, regarder les aiguilles tournées, espérant une issue, demain.
Je devine, pourtant devin, je ne suis pas.
Partagée entre la haine et la foi, l'eau et l'huile ne se mélangent pas.
Regrets entassés, se plaindre ? Jamais,
un pied dans le rêve, l'autre ancré dans la réalité,
faible, être caché derrière une carapace de rire.
Chanter, crier, parler mais ne plus bouger telle une poupée de cire,
et si sentir l'odeur de la liberté était mon seul désir!
Cette feuille ne contiendrait pas autant d'encre que la plume de mes souvenirs.
De la poésie? non, juste lire le monde avec son coeur!
la seconde qui suit m'est inconnue.
Dans l'embarras je demeure.

je parle de mon pays
mon pays ne parle pas de moi,
je dis ce que je pense,
pas pour autant que je pense ce que je dis
pardon! si cela est confus,
mais peu de temps, il me reste, avant la dernière avenue.
 

Avenue des martyrs!
Combien de mes frères et soeurs sont partis sans revenir?
Là où ils sont, ils sont sûrement mieux!
Là où je vis, rares sont ceux qui sont morts vieux.

Vert, rouge, blanc, noir, tellement de couleur, mais une seul te représente.
Le sang sur le sol, le sol de mon sang qui s'impatiente.
Le jour où à nu sera mise la vérité.
Le jour ou aucun coeur n'aura de clés.


Un drapeau blanc que je plante sur le sommet de chacun de vos propos,
en espérant qu'un jour les armes seront à terre, pour un long repos.

Je parle de mon pays
mon pays ne parle pas de moi,
je dis ce que je pense,
pas pour autant que je pense ce que je dis
pardon! si cela est confus,
mais peu de temps il me reste avant la dernière avenue!


auteur inconnu

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