C'était un samedi
C’était un samedi
Au début de l’hiver à Gaza
Une journée terrible
Le début de l’agression militaire
Le lancement du carnage
De l’opération militaire dite plomb durci.
Toute la poésie colorée ne pourrait
Décrire ce samedi de choc
Et tous les mots bien choisis
Ne pourraient parler
De ce samedi sinistre
Pour Gaza, la Palestine et l’humanité.
C’était le dernier samedi de l’année
Les fêtes commençaient
Les enfants attendaient leurs cadeaux
Ce fut le jour choisi
Par la puissance occupante
Pour donner son cadeaux à Gaza
Le cadeau de la mort
C’était le dernier samedi de décembre
Les élèves étaient dans leurs écoles
Les étudiants dans leurs universités
Des pères cherchaient un travail
Les mères faisaient les courses
Et soudain.... le fracas des bombes !
C’était le 27 décembre 2008
Gaza à feu et à sang
Des corps déchiquetés sur le sol
Des maisons fracassées
Des écoles.....
L’horreur sans nom
Dans la prison appelée Gaza.
C’était un samedi terrible
Les jardins de Gaza devenaient cimetières
Les maisons écroulées, tombeaux
Frénésie de destructions dans toute la bande de Gaza.
C’était le début de l’offensive militaire
C’était le début des massacres
C’était le début des pilonnages sans trêve
Gaza se souvient de ce samedi noir.
Ce samedi inoubliable
Devant le silence complice des gouvernements
Du monde dit libre
L’armée puissante de l’occupation
Se livre au carnage d’une population civile sans défense
Enfermée, sous blocus
Une population innocente sous terreur
Mais fière, courageuse, soudée et confiante.
Une population courageuse, une population déterminée.
Une population résistante.
C’était un samedi de cauchemar
Un samedi horrible
Un samedi hors normes
Des centaines de morts
Enfants, femmes , personne âgées...
Des milliers de blessés
Les infrastructures de la vie civile détruites
Terreur , impossibilité de fuir
Et personne pour les arrêter !
Gaza se souvient de ce samedi
Un an après
Un an déjà
Un an depuis ce samedi noir...
Certes, Gaza se souvient...
Mais Gaza surtout,
Leçon de vie et d’espoir
Gaza est déterminée à vivre
A croire en la justice
Et à la liberté et la paix à venir
Gaza veut y croire
Gaza lutte
Et continue de résister
Dans une grande Palestine d’avenir.
Ziad Medoukh
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